27 sept. 2015

Mon vécu d'une césarienne programmé


Cet article sera sans doute le dernier de la rubrique spéciale grossesse (du moins pour cette grossesse-ci...) et je ne pouvais pas ne pas parler de mon expérience sur la césarienne programmée. Dans l'article concernant mon dernier mois de grossesse, j'annonçais que ma césarienne a été programmé un peu précipitamment. En effet, j'avais fait un scanner du bassin un lundi pour que mon gynécologue me dise le jeudi qu'il me ferait lui-même la césarienne... le lendemain. Pour tout vous dire, je n'ai pas eu le temps de réaliser donc moralement, tout allait bien. L'opération s'est très bien déroulé et j'aimerais vous faire de mon expérience car je sais à quel point cela peut être stressant et peut-être que cet article rassurera (un peu) les futures maman.

Moi et mon compagnon sommes arrivé à la maternité à 8h00. Une sage-femme m'a pris en charge pour faire des tests (les classiques prise de sang et pipi dans un gobelet) et faire un monitoring pendant presqu'une heure. Puis nous sommes allé dans ma chambre afin que puisse me préparer, c'est-à-dire prendre une douche et me laver le corps avec un produit qui sens mauvais et qui colle pour ensuite enfiler une espèce de robe qui s'attache dans le dos comme dans les films où tu es nue comme un vers en-dessous. Bref, pas très glamour la fille ! On m'a perfusé pour ensuite m'annoncé qu'ils étaient tous prêt au bloc et qu'il n'attendait plus que moi. Sauf que normalement, l'opération n'était pas avant 12h00 et il était tout juste 11h00. Du coup le personnel se presse pour me perfuser et le stress comment é monter en moi. Le temps qu'on me brancarde jusqu'au bloc, le stress monte de plus en plus. J'aime pas ça, l'inconnu.

Arrivée au bloc et posée sur la table d'opération, une sage-femme (enfin je croit) me parle pour me donner confiance car je tremble comme un feuille à cause du stress, le temps que l'anesthésiste me pique. Il m'explique que ce n'est pas une péridurale mais une rachidienne, qui est le même principe. Lorsqu'il me pique dans le dos, cela fait tellement sur le coups que j'ai relevé le dos alors qu'il fallait faire le dos rond. Mais l'aiguille dans le dos, Aïe aïe aïe. Heureusement, la douleur est très vive mais sur le coups. J'ai très vite senti l'anesthésie qui se propage dans mes jambes remontant jusqu'à la poitrine. Au début, on ressent de la chaleur et petit à petit, des fourmis. J'ai essayé de bouger mes orteils mais en vain. Absolument plus rien du bas de mon corps ne répondait et c'est une sensation vraiment bizarre. On m'a ensuite allongé et mis un grand drap devant mon visage pour ne pas voir qu'on m'ouvre le ventre. Mon compagnon m'a rejoint, à mes côté le temps de l'opération. Nous parlions et à peine quelques minutes plus tard, la sage-femme a dit qu'il y avait tellement de cheveux que je viens bientôt pouvoir faire des couettes à mon bébé.

Je n'en croyait pas mes oreilles. On me propose de regarder, alors on m'a soulever un peu ce grand drap et là, j'ai pu admirer pour la première fois le visage de ma fille et entendre son premier cri. C'est un moment tellement intense, que je n'ai pas pu m'empêcher de pleurer. Eh oui, une césarienne, c'est aussi beaucoup de joie contrairement à ce qu'on pourrait croire. On me l'a ensuite présenté quelques secondes et puis elle est parti en nurserie avec le papa. Peu de temps après le papa et notre fille sont revenu pour que je la découvre de près. Ce premier moment de bonheur à trois n'a même duré cinq minutes à cause du froid dans le bloc. Le papa est donc reparti et a eu la chance de faire le peau à peau avec notre puce pendant deux heures. Après qu'on m'ait recousu, je suis allé en salle de réveil pendant presque trois heures afin de s'assurer que je récupérais bien et que l'anesthésie s'en aille. Petit à petit, j'ai pu rebouger mes orteils. Après quoi, je suis retourné dans ma chambre, là où m'attendais patiemment Ma petite princesse et son papa. La vie à trois peut maintenant commencer !


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